Le couple franco-allemand

55ème Sommet franco-allemand à Paris (26 avril 1990) - Conférence de presse conjointe

PRINCIPAUX SUJETS ABORDES :

BILAN DU SOMMET FRANCO-ALLEMAND, LA CEE, LA SECURITE EUROPEENNE
L’UNIFICATION DE L’ALLEMAGNE, LA LITUANIE

PRINCIPAUX SUJETS ABORDES :

BILAN DU SOMMET FRANCO-ALLEMAND, LA CEE, LA SECURITE EUROPEENNE
L’UNIFICATION DE L’ALLEMAGNE, LA LITUANIE

Le 55ème sommet franco-allemand vient de s’achever. Il a été organisé autour de trois moments : d’abord les entretiens directs et particuliers entre le Chancelier KOHL et moi-même, tandis que parallèlement se réunissaient les ministres selon leurs compétences, et que le Premier ministre, qui avait lui-même reçu le Chancelier, regroupait autour de lui, l’ensemble de ceux qui se préoccupaient de questions économiques. Après quoi, s’est tenu ce matin le Conseil de défense, puis la séance plénière qui vient de s’achever.

Au cours de cette séance plénière, les ministres ont rendu compte de leurs travaux et de leurs discussions, sur les affaires diplomatiques, de défense, économiques et quand on dit économie, il faut entendre économie, finance, industrie, énergie, espace, environnement, du moins telles ont été les questions choisies pour les travaux de ce sommet. Enfin, les questions culturelles et scientifiques.

Voilà un rapide énoncé sur lequel vous pourrez naturellement poser les questions de votre choix. Le climat de ce sommet a été conforme à une tradition établie depuis longtemps, mais j’ajouterai particulièrement positive, d’où il résulte un sentiment de forte entente, afin que nos démarches prennent tout leur sens. Un certain nombre de dossiers secondaires qui parfois attendaient depuis plusieurs mois, ont été réglés à cette occasion.

Les entretiens que j’ai eus avec le Chancelier Helmut KOHL, nous ont permis de traiter les grandes questions qui se posent à l’Europe et à l’Allemagne. Nous avons continué de préparer le prochain sommet européen de la Communauté, qui aura lieu à la fin de cette semaine sur l’ensemble des questions touchant à l’unité politique, à l’union économique et monétaire, mais aussi à la situation de l’Alliance atlantique, aux problèmes de défense, aux problèmes militaires et au devenir conjugué de l’unité allemande et de l’unité européenne, nous avons constaté une grande unité de vues.

Au-delà de la Communauté nous avons examiné le sort du continent européen tout entier, qui nous intéresse l’un et l’autre, et que nous avons l’intention d’aborder dans l’esprit même qui a présidé à la constitution de la Communauté, il y a maintenant de longues années, non pas pour faire la même chose mais pour y faire preuve du même esprit d’entreprise.
L’amitié franco-allemande est plus vivace que jamais. Une Communauté européenne plus unie c’est ce que nous voulons. Une Europe structurée, équilibrée, pacifique c’est ce à quoi nous travaillons.

Maintenant, je vais demander au Chancelier, s’il le veut bien après cette présentation, après que j’ai dit le plaisir que nous avons eu de recevoir nos amis allemands, et de travailler avec eux sérieusement, si le Chancelier KOHL veut bien ajouter quelques mots.

(...) Je vous remercie. Avant de demander à Mesdames et Messieurs les journalistes de bien vouloir poser les questions, je voudrais dire que c’est au cours du dnner d’hier soir que nous avons été informés de l’attentat contre M. Oskar LAFONTAINE, que le Chancelier KOHL s’en est aussitôt inquiété en téléphonant pour s’informer. Et j’ai fait de même et je voudrais dire que nous souhaitons vivement que M. LAFONTAINE puisse se rétablir.

QUESTION : M. le Président, on a beaucoup parlé de l’unité politique de l’Europe depuis 1957 au moins, pensez-vous que l’heure est maintenant venue après l’initiative que vous venez de prendre, le Chancelier KOHL et vous-même, pensez-vous qu’on verra une union politique européenne vraiment en 1993, puisque c’est la date avancée ?

LE PRESIDENT - C’est ce à quoi nous travaillons et nous avons pris pour cela les initiatives nécessaires. On peut penser que nous venons d’entrer dans une nouvelle phase cette fois-ci décisive, dans le cheminement entrepris il y a plus de trente ans. Et je le répète, l’Allemagne et la France sont engagées au même pas pour qu’aboutisse cette construction.

QUESTION
 : On dit que dans l’OTAN très bientôt il y aura une décision officielle pour renoncer à une modernisation des armes à courte portée nucléaire, est-ce que vous en avez parlé aujourd’hui et est-ce que dans ce contexte, vous avez également parlé de l’avenir des HADES français ?

LE PRESIDENT - La modernisation des armes nucléaires à très courte portée n’est pas une question d’actualité qui occupe nos esprits. Il n’en a pratiquement pas été question sinon à un moment au sein du Conseil de défense, pour dire précisément que là n’était pas l’urgence. La discussion n’est pas engagée, du moins sur les nouvelles bases. S’il se tient une réunion de l’OTAN, nous souhaitons qu’elle ait lieu avant la fin de cette année, d’ici là, on aura le temps, dans les travaux préparatoires, d’approfondir cette question. Elle sera peut-être posée mais je n’en connais pas la réponse. Pour ce qui touche aux HADES, nous n’en avons pas discuté. Je me suis contenté de dire de mon propre chef, sans que la question eut été posée, que nous avions besoin de connantre le résultat des négociations engagées entre les différents partenaires au sein de la CSCE, -désarment conventionnel en particulier puisque tel est l’ordre du jour- nous avions besoin de connantre toutes ces données avant de traiter au fond le débat qui ici et là bien entendu nous conduira fatalement à établir des réponses définitives. Nous n’en sommes pas là.

La situation en Europe est potentiellement sur le plan désarmement tout à fait transformée, puisqu’elle épouse et épousera, par nécessité, les évolutions politiques. Mais ce type de négociation n’a pas encore abouti. Il n’y a pas encore de nouvel équilibre européen, et la réponse que j’ai pu vous faire en tant que Président de la République française, c’est que la France ne bougera pas tant que les données n’auront pas changé.
(...) Bien entendu, si la réunion de l’0TAN à la demande de nos partenaires devait être avancée, la France n’y verrait aucun inconvénient. On a simplement établi que, raisonnablement, étant donné le calendrier diplomatique déjà engagé, le dernier trimestre serait la meilleure période mais cela n’a pas valeur d’obligation. Quant au désarmement, la France prendra sa part mais pas plus tôt qu’il ne convient.

QUESTION : Lors de la réunion du Conseil de défense, est-ce que vous avez évoqué l’avenir de l’Alliance atlantique et, notamment, la place de l’Allemagne unifiée dans cette Alliance et qu’est-ce que vous avez dit ?

LE PRESIDENT - On a répété ce qui avait déjà été dit, assorti de considérations pratiques et techniques qui relevaient de la compétence de ce comité et qui n’ont pas besoin d’être diffusées. On a rappellé, le Chancelier avait tenu à le faire dès hier soir, que l’Allemagne unifiée entendait rester dans l’OTAN. Nous avons, pendant un moment bref mais utile, parlé des propositions faites pour que l’Alliance atlantique prit un nouveau contenu. On a prononcé le mot, c’est M. BAKER, "politique".
J’ai précisé, comme je l’avais fait avec M. BUSH la semaine dernière, que je comprenais très bien que les Etats-Unis d’Amérique fussent intéressés et pussent prendre part aux débats qui auront lieu pour la détermination du nouvel équilibre européen.

J’avais rappelé que la France entendait garder son statut d’alliée à part entière mais disposait d’une autonomie stratégique, conformément à ce qui a été décidé depuis déjà de longues années et que, d’autre part, l’Alliance atlantique comportait une certaine définition géographique et que l’on ne pourrait changer ce domaine-là que par un nouveau traité. Donc, nos obligations réciproques s’appliquent là où elles ont été fixées.
Cela étant dit, nous ne pouvons pas demander aux Etats-Unis d’Amérique de rester en Europe, de continuer dans les conditions présentes de représenter un élément déterminant de notre sécurité et, en même temps, de ne pas les tenir informés et de ne pas demander leur avis, leur opinion sur les conditions du nouvel équilibre européen. Cela peut englober certains aspects politiques au sens général du terme mais il ne faut pas penser que l’alliance militaire aura à se préoccuper de tout et du reste, demain, en Europe et dans chacun de nos pays. Voilà le reflet de ma pensée et je fais grande confiance au Président BUSH qui montre beaucoup de compétence et de compréhension, particulièrement dans ce domaine.

Le Chancelier a rappelé la volonté allemande, sous bénéfice de ce qui lui parantra le plus utile par rapport aux troupes, notamment soviétiques, qui se trouveront dans une fraction de l’Allemagne unifiée. Par voie de conséquence la question qui sera posée, sans doute, par les Soviétiques sur les troupes occidentales. Nous avons maintenu le point de vue qui est déjà connu, à savoir que l’Allemagne étant de plein droit dans l’OTAN, pour l’Allemagne unifiée, il n’y avait pas lieu d’en transformer les données. C’est une alliance défensive. Tant qu’il existera des armes en Europe marquant, en particulier, une différence encore assez sensible de potentiel militaire, il conviendra que l’Alliance poursuive sa tâche.

QUESTION : C’est une question pour vous deux. A l’origine, la CEE c’était une chose basée sur l’idée de deux Etats, l’Allemagne et la France, à peu près de la même taille, de la même puissance. Maintenant, dans quelques années, on sera en face d’une Allemagne avec beaucoup plus de terres, plus de gens et plus de puissance économique. Comment croyez-vous que cela va changer le caractère de la CEE ?

LE PRESIDENT - Je ne pense pas que cette donnée ait prévalu au moment de la constitution de la CEE qui a été faite entre six pays d’importance très inégale. Donc cette question n’a pas été considérée comme importante. Il s’est trouvé que l’Allemagne fédérale et la France disposaient d’une population en nombre assez proche mais cette donnée n’ayant pas été au départ une donnée importante, ne l’est pas devenue.

Croyez-moi, les Français ne nourrissent pas de complexe particulier. Ils ont le sentiment qu’avec leurs 56 à 57 millions d’habitants appelés à devenir assez vite 60 millions, par rapport aux 77 millions d’Allemands issus de ces deux Etats, eh bien la compétition en vaut la peine, une compétition loyale et amicale et il y a bien des terrains où nous nous sentons à l’aise, cela ne peut que nous inciter à faire mieux. Donc le problème au sein de la Communauté n’est pas posé et, dans les relations franco-allemandes, ne le sera pas.

Cette notion d’une inégalité qui serait ainsi créée dans les conditions de travail en commun ne nous visite pas l’esprit sous la forme d’une crainte, cela doit visiter notre esprit sous la forme d’une volonté d’avancer en commun et, comme je l’ai dit tout à l’heure, du même pas. Au bout du compte, la France se retrouvera, croyez-moi, très à l’aise au sein de la Communauté. Nous n’avons été aucunement choqués, contrairement à ce qu’on a voulu nous faire dire, par les décisions prises quant à l’unité monétaire entre les deux Etats et la parité établie, nous n’en attendons rien de nuisible pour notre pays. Au contraire, comme l’a dit le Chancelier tout à l’heure, il doit y avoir une aspiration d’investissements, de travail, de production ouverte bien au-delà de l’Allemagne fédérale aux pays européens qui comprendront leur juste intérêt.

(...) Puisque, Madame, vous avez voulu éveiller notre esprit de compétition, je vous dirai que la France se porte bien, même si nous devons veiller maintenant à ce que davantage de Français se portent mieux. Nous engageons donc cette période de notre politique avec le sentiment que nous n’avons pas spécialement à redouter la compétition, surtout avec un peuple ami, exactement dans le cadre de pensée qui vient d’être exposé par le Chancelier KOHL.

QUESTION : M. le Président, M. le Chancelier, que répondez-vous à ceux qui craignent que l’actuelle attitude de l’Occident face à la situation en Lituanie laisse craindre un nouvel esprit de Munich ?

LE PRESIDENT - Nous avons déjà fait du côté français des démarches qui nous paraissaient utiles, orientées autour de deux axes. Le premier concerne la souveraineté lituanienne. La France est un des rares pays qui n’a jamais reconnu la disparition de l’indépendance lituanienne en 1939, et la France a préservé les avoirs lituaniens qui lui ont été confiés pour le jour où les Lituaniens pourraient décider eux-mêmes de ce qu’ils entendent en faire. Donc l’intention est tout à fait simple et claire. Deuxième point. Depuis plusieurs siècles, la Lituanie, au temps de l’empire russe comme au temps de l’empire soviétique, a été absorbée par son puissant voisin. Aujourd’hui M. GORBATCHEV est l’héritier de ces deux traditions historiques. Il se pose à lui un problème qui n’est pas seulement celui de la Lituanie, mais celui de la manière de traiter le problème des nationalités. Je sais qu’il y pense beaucoup. Nous en avions parlé à Kiev l’an dernier mais les événements se précipitent à une telle allure qu’il n’entend pas se laisser imposer les décisions qui seraient prises ailleurs au sein du pouvoir central et nous n’entendons pas compliquer à nouveau la situation.

Aucune comparaison me semble-t-il entre M. GORBATCHEV, compte tenu de la politique qu’il conduit depuis plusieurs années, et le comportement d’Adolph HITLER au moment de Munich. Nous ne sommes pas, on a le droit de penser, à la veille d’une guerre, il n’y a pas d’impérialisme conquérant. Il y a simplement une extraordinaire difficile adaptation de l’Union Soviétique aux conditions nouvelles qu’elle connant. Et nul n’a intérêt, en particulier pas les Lituaniens, à ce que ce qui est en train de se dessiner se brise pour retrouver un climat de tension dont on ne sait exactement ce qu’il donnerait. Voilà pourquoi nous encourageons le dialogue. Et pour que le dialogue soit repris, nous souhaitons que, les principes étant ce qu’ils sont, et que les Lituaniens comme les autres ont bien le droit de définir surtout pour ce qui les concerne, on puisse geler les antagonismes et commencer à se mettre autour de la table en définissant les moyens de parvenir aux fins, d’établir les calendriers. Bref il faut parler.

C’est à M. GORBATCHEV qu’il incombe de prendre les initiatives dans ce sens à condition qu’il soit entendu. Voilà ce que nous pensons. Le Chancelier KOHL avec lequel j’en ai parlé m’avait exprimé le souhait que nous puissions faire une démarche commune auprès du Président Lituanien dont serait informé naturellement M. GORBATCHEV. C’est ce texte qui vient de m’être remis maintenant mais vous me permettrez d’en débattre d’abord avec le Chancelier KOHL avant de vous le faire connantre. Il vous sera diffusé peu de temps après la fin de cette conférence.

QUESTION
 : La réponse de Londres à votre déclaration de la semaine dernière est que c’était trop vague, ésotérique et pas pratique. Quelles sont vos réponses à Londres ?

LE PRESIDENT - On aura l’occasion d’en débattre samedi.
QUESTION : Pas maintenant ?

LE PRESIDENT - Maintenant ? Que voulez-vous que je vous dise de plus. Vous voulez bien vous faire l’interprète de Mme THATCHER et du gouvernement britannique et je préfère les entendre eux-mêmes.

QUESTION : M. le Président, vous avez vu la déclaration du Bundestag sur l’Oder-Neisse, vous l’avez considérée insuffisante. Est-ce que dans votre discussion avec le Chancelier vous avez dit exactement ce que vous vouliez que l’on fasse pour que le problème de la reconnaissance définitive de la ligne Oder-Neisse soit faite avant l’établissement de l’unification allemande ?

LE PRESIDENT
- Je l’ai dit depuis le premier jour. Aucune condition n’avait à être imposée, aucune condition préalable au droit du peuple allemand des deux Etats à s’unir, bref, à décider l’unification. Aucune condition préalable n’a été posée par la France. Dès le mois de juillet de l’année dernière, cela a été répété à Bonn le 3 novembre, c’est-à-dire avant même la chute du mur de Berlin, j’ai répété que la France n’avait pas à craindre cette unification. Je m’adressais là à mes compatriotes et j’ajouterai qu’en même temps c’était le droit du peuple allemand d’examiner l’opportunité, les procédures, les moyens afin d’atteindre ce résultat qui, historiquement, correspond à la logique des choses. Cela, c’est le premier point.

J’ai dit, dans les mêmes circonstances, qu’il était nécessaire par voie de conséquence et non pas comme condition préalable que fussent garanties les frontières, et particulièrement la frontière entre la Pologne et l’Allemagne. Cela a fait l’objet constant de nos conversations. Je pense, en effet, que certains actes diplomatiques et politiques doivent être accomplis. Il est normal que le gouvernement allemand ait sa propre conception sur la façon de faire, mais ce que nous en avons dit encore dans notre conversation d’hier, m’a montré que telle était la disposition du Chancelier allemand que de dire ce qu’il convenait de dire pour que ne s’installe pas un climat de méfiance et pour que les frontières soient considérées comme acquises. Maintenant, c’est à lui qu’il importe naturellement de dire de quelle façon il compte s’y prendre, soit aujourd’hui, soit demain. Enfin, il répondra comme il voudra. Et ce n’est pas un sujet de dispute entre les Allemands et les Français. C’est une question qui a été posée depuis plusieurs mois, nous sommes parvenus je crois à une conception sinon commune du moins très voisine. Ce sont les événements qui le démontreront.

(...) Nous n’allons pas tarder à cesser cet entretien, au demeurant très intéressant pour nous, mais il y a des obligations d’emploi du temps.

QUESTION : Pour entrer un tout petit peu dans la substance de vos propos sur l’union politique, est-ce que vous attendez du sommet de Dublin, premièrement, une décision sur la nécessité d’une deuxième conférence intergouvernementale, étant donné qu’il n’y a pas beaucoup de temps entre ici et la fin 1992 ? Deuxième question : est-ce que vous avez dans l’esprit une évolution comme un acte important de ce qu’on a déjà comme institution à traiter, ou est-ce que vous pensez vraiment à quelque chose de beaucoup plus important et peut-être à faire maintenant une sorte d’Etats-Unis de l’Europe qui seraient peut-être difficile pour quelques uns des membres de la Communauté, comme la Grande-Bretagne ?

LE PRESIDENT - Je suis d’accord sur l’essentiel de ce qui vient d’être dit. Nous attendons en effet de la prochaine conférence la décision d’organiser une nouvelle conférence intergouvernementale, nous laisserons le soin à cette conférence de fixer elle-même ses objectifs, de toute manière chacun a bien compris qu’il s’agissait d’un objectif tendant à créer une entité communautaire, pas simplement une communauté marchande. Je crois que cela ne fait de doute pour personne. Sur le reste des commentaires du Chancelier Kohl, je ne puis que donner mon approbation, et maintenant nous en avons terminé.

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